Dans mon produit démaquillant : le bromure de cétrimonium
Connu pour être un allergène, ce conservateur chimique est fréquemment utilisé dans la composition de produits nettoyants. La réglementation actuelle ne permet son emploi dans les cosmétiques qu’à une concentration ne dépassant pas 0,1 %. Pour détecter sa présence, des applications dédiées à une consommation éclairée sont disponibles, telles que l’application Clean Beauty, qui permet d’identifier les ingrédients controversés simplement en photographiant la liste des ingrédients du produit.
Dans mon gel douche : la méthylisothiazolinone (MIT)
Interdite dans les produits cosmétiques non rincés depuis février 2017, la MIT est néanmoins encore fréquemment trouvée dans les gels douche, ainsi que dans les liquides vaisselle et les détergents. Le problème avec cette substance est qu’elle peut provoquer de sévères réactions allergiques, comme des rougeurs et des démangeaisons, un à deux jours après contact avec la peau. Sa présence doit impérativement être indiquée sur l’emballage et sa concentration sera bientôt limitée à 0,0015 % dans les produits rincés. Pour ceux qui préfèrent éviter ce risque, il existe des alternatives naturelles aux gels douche traditionnels.
Dans mon dentifrice : le triclosan
Soupçonné d’affecter le système endocrinien, cet agent antibactérien, potentiellement présent dans les savons, déodorants et surtout les dentifrices, pourrait également encourager le développement d’allergies. Il est critiqué pour sa capacité à s’accumuler dans les tissus adipeux du corps, d’où il peut se libérer progressivement, affectant potentiellement les fonctions reproductrices et thyroïdiennes. Heureusement, cet antibactérien n’est pas essentiel, car il ne cible pas spécifiquement les bactéries responsables des caries.
Dans mon rouge à lèvres : le BHA et le BHT
Également connus sous les noms de butylhydroxyanisole et butylhydroxytoluène, ces antioxydants synthétiques sont utilisés pour empêcher les corps gras de rancir, mais ils sont également considérés comme des perturbateurs endocriniens potentiels. De plus, le BHA est suspecté d’être cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer. Une alternative est de choisir des produits biologiques, dont les normes excluent l’utilisation d’antioxydants synthétiques.
Dans mon vernis à ongles : le formaldéhyde
Connu aussi sous les noms d’aldéhyde formique ou de formol, ce conservateur antimicrobien est largement critiqué pour ses propriétés irritantes et allergisantes. De plus, il est classé comme substance cancérogène (par inhalation) par le CIRC depuis 2004. Malgré cela, on le trouve encore souvent dans les vernis à ongles et les dissolvants. Pour continuer à embellir vos ongles sans risque, optez pour des vernis naturels qui excluent complètement cette substance.
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